[Vampire] Angèle de Beauvois

[Angèle de Beauvois]

I – Identité

Nom : De Beauvois
Prénom : Angèle
Surnom : "Mon Ange" par son Sire
Date et lieu de naissance : 10 Mai 1918, à Toulouse.
Age réel : 91 ans
Date de l'étreinte : 15 décembre 1942 à Vichy (France), à l'âge de 24 ans.
Age vampirique : 68 ans
Race : Vampire
Secte : Camarilla
Clan : Gangrel
Humanité : 5/10
Bien qu'elle soit plus proche du 4/10 que du 5/10, inconsciemment, elle refuse de se laisser aller en raison de son vécu lors de sa vie de mortelle.
Nature et attitude : Prédateur/Déviant
Disciplines acquises :

• Endurance
  
• Protéisme Niveau 1 : Griffes de Fauve
  
• Animalisme Niveau 1 : Appel
  

Sire: Ariane Dalmas
Serviteur: //
Statut : Nouveau né - Mandataire Gangrel
Fonction : Propriétaire et directrice des Donjons de Paris

II – Descriptions, Histoire & Relations

Description physique:

Que dire... Une belle jeune femme d'un mètre soixante quinze, un corps parfaitement dessiné et équilibré, une peau douce et satinée bien que froide au touché, des formes exquises pour lesquelles on se damnerait, des yeux bleus hypnotisant à un point qu'on s'y noierait avec plaisir, des lèvres pulpeuses et tentatrices à souhait, de longs cheveux blonds légèrement ondulés qu'elle laisse souvent vagabonder sur ses épaules d'une manière pseudo anarchique.
En bref, une personne pour qui on décrocherait la lune, les étoiles et le reste de l'univers sans hésiter et sans poser de questions. Et il faut bien l'avouer, elle en a toujours eu conscience et encore plus depuis son étreinte.
De ses péripéties datant de sa vie d'humaine, elle garde quelques cicatrices. Notamment celle datant de sa fuite de l'immeuble gouvernemental à Vichy où elle s'était entaillé l'avant-bras gauche.

Description psychologique:

Angèle est une femme tout aussi belle que dangereuse et à tous les points de vue... Son instinct animal est prépondérant dans sa façon de penser, de gérer sa "vie", ses actifs et surtout les autres vampires et clans.
Plus ouvertement, elle joue de son apparence comme un peintre joue de son pinceau pour le seul plaisir d'arriver à ses fins. Elle n'ignore pas l'effet qu'elle peut produire et elle s'en sert dans la joie et l'allégresse (entre autre...)
Elle aime cultiver cette déviance qu'elle utilise pour cacher ses actions aux yeux des autres vampires. Ceux-ci la considèrent fantasque, dévergondée (version polie, cela va sans dire)... mais peu, hormis son Sire, connaissent sa véritable nature. Tant et si bien que nombres de vampires se demandent pourquoi elle occupe le poste de mandataire auprès du Primogène Gangrel. Beaucoup pensent qu'elle n'occupe ce poste simplement parce que son sire n'est autre que le Primogène. Si seulement ils savaient...

Histoire:

19 décembre 1942, dans la bibliothèque d'un manoir à quelques kilomètres de Vichy.

Cela fait beaucoup de choses à assimiler en si peu de temps... Je n'arrive toujours pas à y croire et pourtant... Cette femme... Je sais ce qu'elle m'a fait mais je n'ose encore mettre un nom sur sa nature... Ma nature à présent... Elle m'a conseillé de mettre ce que je ressentais par écrit afin de mieux le comprendre... J'ai donc suivi sa suggestion non sans l'adapter. Tout d'abord, ce n'est pas seulement pour comprendre mais aussi pour ne pas oublier ce que j'ai vécu jusqu'à présent. Et puis, je n'ai pas oublier le contexte de guerre dans lequel je vivais il y a encore quelques jours, sans doute est-ce pourquoi j'écris ces présents mots en code... Je n'ose imaginer ce qui se passerait si quelqu'un à qui il n'était pas destiné devait le lire... Prudente ? Oui. Paranoïaque ? Sans doute au vue de ma vie jusqu'à ce jour... Ma vie ? Oui j'ai eu une vie...

Elle débuta le 10 Mai 1918 à Toulouse, ville natale de ma mère. Mais elle mourut six mois plus tard de la grippe espagnole, de ce fait, je n'ai d'elle que des photos brunit par l'âge comme souvenirs. Après ce drame, mon père décida de retourner sur Paris, auprès de sa famille qui l'aida à m'élever. Je grandis donc dans cette ambiance revancharde d'après-guerre. L'insouciance de l'enfance fut plus tard remplacée par l'exploration de l'adolescence puis l'effroi du début de l'âge adulte par la découverte de ce que certains faisaient au nom de leur soi-disante pureté...

Le Troisième Reich étendait son empire au fur et à mesure et la France n'échappa pas à la revanche longtemps ruminée des Prussiens... Mon père refusait catégoriquement que je m'engage dans la résistance à ses côtés. Je ne pouvais le blâmer, il avait peur pour moi... Mais au début de l'année 1942, il est exécuté avec plusieurs de ses compagnons par les SS. J'ai survécu comme j'ai pu en travaillant ici et là, glanant autant d'informations que possible pour la résistance jusqu'à ce triste jour marqué du sang des innocents marque un tournant de ma vie...

Alors qu'une amie m'avait invitée à diner avec sa famille, le 16 juillet au soir, des policiers débarquèrent chez eux, nous molestant et nous poussant dehors pour découvrir que d'autres étaient dans le même cas que nous... Je ne mis pas longtemps pour comprendre... Ils étaient tous juifs, je le savais pour avoir aidé certaines familles à cacher certains de leurs membres. Je ne pouvais pas croire ce qu'il se passait. Je ne pouvais pas croire que des français pouvaient mettre autant de zèle à chasser d'autres français... Mais qu'arrivait-il à mon beau pays... Par la suite, nous fûmes parqués dans le vélodrome d'hiver... Je ne voulais imaginer ce qu'ils voulaient faire de nous mais pourtant... Certains furent de suite déportés vers des camps de travail tandis que les autres attendaient dans le vélodrome... Nombreux sont ceux qui ne supportèrent pas de vivre sans nourriture et avec un seul point d'eau pour environs sept mille personnes... Ils n'avaient vu qu'une seule solution pour s'en tirer, le suicide... L'ambiance devenait suffocante et insupportable. Je ne pouvais ni ne voulais rester ici... Je me cacha alors parmi les cadavres qui commençaient à se putréfier à cause de la chaleur de l'été et j'attendis qu'on emmène les corps. Par chance, si l'on puis dire, je n'eus à attendre que quelques heures que les gardes évacuent les corps pour les dépouiller et les bruler. Tandis qu'ils regardaient ailleurs, j'en profita pour sortir de ma "cachette" et m'enfuir. Je trouva refuge dans les égouts jusqu'à ce que la nuit tombe et je me faufila jusqu'à chez moi. Je ne savais pas si j'y serais en sécurité mais je devais y aller pour me laver car l'odeur de cadavres n'est pas ce qu'il y a de mieux pour passer inaperçu, prendre quelques affaires, mes papiers, détruire tout ce qui pourrait être compromettant...

Ceci fait, je retrouva un de mes contacts à la résistance qui décida de me faire quitter la ville par mesure de précaution. C'est ainsi que je me suis retrouvée en zone libre, à Vichy, siège du gouvernement fantoche français... Grâce à des contacts de la résistance, j'avais pu entrer au siège du gouvernement en tant que secrétaire dès la fin septembre. Pendant des semaines, je transmettais à la résistance toutes les informations sensibles que je pouvais récolter mais ceci ne dura qu'un temps. Des doutes naissaient et une enquête des plus discrète fut menée. Ils avaient réussi à me confondre en début décembre et ils étaient près à m'arrêter mais je parvins à fuir à temps du bâtiment pour parcourir les rues de Vichy, transie de froid... Je savais que je ne pouvais rejoindre les autres résistants sans les mettre en danger, c'est pourquoi je resta cachée jusqu'à la tombée de la nuit. Mais j'avais sous-estimé la ténacité des policiers... Ils me cherchaient toujours et je tomba rapidement sur une patrouille. Je n'eus pas d'autre choix que de trouver refuge, encore une fois, dans les égouts dès que la voie fut libre...

Que ne fut pas ma surprise quand au bout d'une cinquantaine de mètre, je tomba nez-à-nez avec un homme. Il m'avait semblé être là comme s'il m'attendait ce qu'il me confirma... Il ne s'était pas montré avant à cause de la présence policière. Il ne se présenta pas et me dit simplement qu'il était là pour me mener en sécurité. Tout d'abord, je crus qu'il s'agissait d'un résistant qui était là pour l'aider à m'enfuir mais au fil du temps qui s'égrainait, mes doutes grandirent... Après les égouts, une voiture nous attendaient et nous emmena en dehors de Vichy, dans un manoir aux allures sobres mais néanmoins raffinées. L'homme qui n'avait pas dit un seul mot du voyage m'invita à descendre de voiture, me disant simplement que la maitresse des lieux souhaitait faire ma connaissance. Prudent et quelque peu réticente, je le suivis. Je n'avais pas trop le choix en même temps, je ne savais même pas où j'étais précisément...

Après les présentations, la maitresse de maison me tint un discours qui me laissa sans voix. C'est elle qui avait aiguillé la police sur mes traces et elle avait fait en sorte de me tirer de leurs griffes. Tout cela pour le simple plaisir de voir comment je me comporterais, comment je survivrais traqué de la sorte... Je ne me souviens plus vraiment du reste de la soirée... Je me suis réveillée la nuit suivante, différente, perdue...

3 janvier 1943, un manoir près de Vichy.

Je comprends à présent le cadeau qui m'a été fait et le pourquoi. Je mettrais tout en œuvre pour satisfaire mon Sire. Dans ce but et pour éviter toute rémanence de ma vie de mortelle, notamment au sujet de l'occupation, dans ma nouvelle "vie", j'ai changé mon nom. J'avoue, je suis restée quelque peu sentimentale lorsque je l'ai choisi... J'ai gardé mon prénom mais j'ai pris le nom de jeune fille de ma mère... Peu importe, qui le saurait vu que j'étais seule depuis longtemps mais ce n'est plus le cas, j'ai une nouvelle famille et je ferais tout pour la protéger.

10 mars 1995, Paris, France.

J'ai parcouru le monde ces dernières années, servant de messager, porte-parole à mon Sire. Mais à présent, le temps est venu pour moi d'occuper ma vraie place à ses côté... Cela faisait des années que je n'avais pas remis les pieds à Paris. Cette ville avait changé tout en restant elle-même. Je n'eus aucun mal à trouver ma place dans le monde de la nuit parisienne. Tant de proies agréables à chasser. Tant de déviance en tout genre à alimenter. Tant de choses à profiter...

24 juin 2009, Paris, France.

Le temps des jérémiades et des mièvreries étaient fini depuis bien longtemps, je n'étais plus la chassée mais la chasseresse et cela pour mon plus grand plaisir...

Relations avec les autres:
- Amis : Tous ceux qui peuvent lui servir.
- Amour : Tout le monde et personne.
- Ennemis : Pour faire court, tous ceux qui la gênent.

III – Vous

Votre prénom: Personne
Votre age: ouh la, tout ça...
Avez-vous déjà joué sur des forum RPG ?: Oui
Comment avez-vous découvert ce forum ?: à cause de bibiche (dans un soucis de confidentialité, je ne citerais aucun nom, sauf si vous payez bien... )
Personnalité sur l'avatar: Kristanna Loken

[Ancien]

Par les pouvoirs qui m'ont été confiés, moi, Ancien d'entre les Anciens, autorise Mademoiselle Angèle De Beauvois, à franchir les portes de Paris.

Bienvenue et bon jeu.