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[Vampire] Bénédict Vassivière

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[Vampire] Bénédict Vassivière Empty [Vampire] Bénédict Vassivière

Message  Invité Jeu 12 Mar - 18:59

I – Identité


Nom : Vassivière
Prénom : Armand (inusité)
Surnom : Bénédict
Date et lieu de naissance : 4 octobre 1928 à Gardignan
Age réel: 81 ans
Date de l'étreinte: 1981
Age vampirique: 28 ans
Race : Vampire
Secte : Camarilla
Clan : Nosferatu
Humanité : 5
Nature et attitude : grincheux/architecte
Disciplines acquises : Animalisme 1; Dissimulation 1; Puissance 0
Sire: Constantin Bressac
Serviteur: Eddy
Statut : nouveau-né
Fonction : clodo

II – Descriptions


Description physique:


Pour la plupart des gens, Bénédict n'est que la vague silhouette d'un homme de petite taille (pas tellement plus du mètre soixante-dix), voûté et famélique, se profilant au loin d'un pas claudicant. Ses habitudes vestimentaires (pantalons de toile, sweats à capuche, casquette des années 50, vieilles godasses entourées de sacs plastiques, et occasionnellement une gabardine, le tout usé, pas vraiment propre et troué par endroits) le font facilement passer pour un clochard. Il ne néglige pas cependant son élégance et garde un vieux manteau en peau de daim doublé de fourrure, descendant jusqu'aux chevilles, pour les grandes occasions.

Les chanceux, qui pourront s'approcher assez du Nosferatu pour distinguer ses traits sous sa casquette et sa capuche, découvriront un visage émacié dont la peau jaunâtre semble suinter. Le vert amande de ses prunelles perce tout juste à travers le mince interstice qui subsiste encore entre les deux paupières de l'oeil droit; l'oeil gauche est quant à lui exorbité (quoiqu'il n'ait jamais réellement chu de son orbite jusqu'à présent). Sa tête est entièrement glabre, pas un cheveu, pas un sourcil ou un cil, ni même un poil de barbe ou de nez. La pilosité du reste de son corps... restera un mystère; ne gâchons pas la surprise. Et à propos de son corps, la malédiction de son sang est tout aussi visible que pour son visage.
Les omoplates de Bénédict se sont déplacées vers le haut, donnant naissance à une bosse dans le dos et obligeant le vampire à tenir sa nuque courbée. L'inconfort de cette posture lui est heureusement atténué par l'épaississement musculaire considérable de son cou, qui ne saurait être sans évoquer celui d'un taureau. Concernant le reste de sa musculature, si de son côté gauche elle restée à peu près normale, elle s'est par contre atrophiée à droite et plus particulièrement vers le bas de la jambe. Ses bras, l'un comme l'autre, se sont allongés. Si Bénédict pouvait se tenir droit, on verrait que le bout de ses doigts, qu'il a d'ailleurs très osseux, arrivent presque à mi-mollet.

Outre sa laideur, le Nosferatu a l'habitude soit de bougonner, soit de ricaner tout seul dans son coin, ce qui lui confère un air peu sympatique.

Description psychologique:

"Marche ou crève", voilà comment le Nosferatu conçoit l'existence (vampirique comme humaine) et il est fermement résolu à ne pas faire partie des tas de cendres de si tôt.
Ce n'est pas tant que la non-vie lui soit particulièrement agréable. Les gens auraient plutôt tendance à l'ennuyer, plus particulièrement les femmes qu'il trouve insupportables de sottise. Les technologies modernes, notamment l'informatique et la téléphonie mobile, l'exaspèrent. Il aura beau dire qu'il les trouve inutiles, voire même néfastes, en argumentant la chose; la vérité, c'est qu'il n'y comprend absolument rien et qu'il se sent de plus en plus perdu dans le monde moderne. L'évolution des moeurs lui déplait également. Il n'aime pas que les gens assument et affichent au grand jour des préférences sexuelles atypiques, le fait de ne pas avoir de travail, le magouillage des médias pour mieux faire mousser certains politiciens, et que sais-je encore. Le Nosferatu s'inquiète sérieusement de cette tendance, car si ce qu'il appelle "les petits secrets salaces des gens" commencent à être tolérés par l'opinion publique, que restera-t'il à monnayer pour les membres de son clan? C'est pour cette principale raison que Bénédict préfère indéniablement une morale puritaine, non pas pour s'y soumettre, mais pour en faire son "gagne-pain". Suivant ce raisonnement, il prône donc un retour à la religiosité, même chez les Vampires.
La religion est d'ailleurs la cause de son comportement asocial et constitue la principale raison qui lui fasse tenir à sa peau. Même si, dans sa vie humaine, il n'a jamais vraiment cru en l'existence d'un Dieu, sa façon d'être n'en a pas moins été marquée par son éducation catholique. Son homosexualité (et oui) lui est toujours apparue comme un crime abominable. Et le fait de sa condition de vampire lui a donné la certitude que l'Enfer existe et qu'il y rôtirait. Il est donc devenu d'un naturel extrêmement prudent et anxieux.
Tout vampire qu'il est, il ne consacre pas tout son emploi du temps à la chasse aux calices ou à faire connaissance (...oui, bon, d'accord, à espionner...) avec les membres de la Camarilla de sa région. Ce sont là des activités qu'il considère avec un grand sérieux, plus comme un devoir que comme un travail, bien qu'il ne crache pas sur toute forme de salaire qu'il puisse en tirer. Il tire de ceci un plaisir plus que certain, mais tient tout de même à s'accorder des loisirs réguliers. Il apprécie tout particulièrement le cinéma et s'aménage toujours avec le plus grand soin une petite salle de projection dans ses refuges. Seulement, cela lui demande souvent du temps et de l'application, Bénédict préfère donc, pour se détendre, jouer au croquet... peu lui importe de quoi le matériel de jeu peut être fait. Il aime aussi "customiser" ses rats de compagnie en leur faisant des percings, des tatouages, des coupes de poils, etc.


III – Vous


Votre prénom: Pépé
Votre age: 25 ans
Avez-vous déjà joué sur des forum RPG ?: yep
Comment avez-vous découvert ce forum ?: recherche sur le net (annuaire des jdrs)
Personnalité sur l'avatar: Thomas Kretschmann


Dernière édition par Bénédict Vassivière le Jeu 19 Mar - 3:26, édité 1 fois

Invité
Invité


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[Vampire] Bénédict Vassivière Empty Bénédict Vassivière (suite présentation)

Message  Invité Mar 17 Mar - 21:08

II – Histoire & Relations




Histoire:

Bénédict, de son vrai nom : Armand, est le dernier de trois enfants d'une famille de la bourgeoisie viticole bordelaise. Claude, son frère, est le favori de la mère tandis que sa soeur Suzanne est la préférée du père, mais le petit Armand n'en est pas pour autant délaissé par ses parents et ne nourrit donc pas de rancoeur à l'égard de sa fratrie. Tout trois reçoivent une éducation similaire, au centre de laquelle se trouvent les apparences et la meilleure manière de les sauver en cas de besoin. Bien que les parents ne soient pas croyants, ils emmènent toute la famille aux messes et font suivre le catéchisme à leurs enfants. L'école à laquelle les petits étudient est d'ailleurs tenue par des religieux. L'intellect du tout jeune Armand a surtout retenu de cette éducation que quoiqu'il fasse ou pense, il y aura toujours quelque chose qui lui vaudra une punition. L'enfant en est devenu rapidement particulièrement nerveux. Ses tendres camarades de classe s'en rendent rapidement compte et s'en amusent en lui jouant toutes sortes de mauvaises farces.

La condition de tête de turc d'Armand prend fin au tout début de l'année 1940, alors qu'il n'a pas tout à fait 12ans. Les parents Vassivière, voyant l'avancée des troupes allemandes sur le territoire français, décident d'envoyer leurs enfants chez des relations à eux, dans le sud de la France. Chacun est placé dans une famille différente, pour que la charge ne soit pas trop lourde pour ceux qui les accueillent. En tant que non-chouchou des ses parents, Armand se retrouve chez dans la famille d'un vague cousin de la mère, fermier de son état, tandis que son frère et sa soeur sont hébergés par des notables.
Armand reste chez Raymond le paysan jusqu'à la fin de la guerre. Durant toute cette période, il ne va plus à l'école et aide aux travaux de la ferme. Au début, il digère mal le fait de ne plus être traité en fils de nanti, mais il fini par s'y habituer. Par ailleurs, la compagnie des animaux lui est, il faut dire, bien plus agréable que celle des hommes, notamment celle d'un des gamins de la ferme, Jean, d'à peu près son âge et qui a le don de lui porter particulièrement sur les nerfs.

Dès la fin de la guerre, Armand retourne vivre chez ses parents à Gardignan. Sa soeur, l'aînée de la famille, profite de la liesse générale pour se marier (les parents étant moins regardant sur le choix d'un gendre que d'accoutumée). La mère se met alors en tête de marier ses deux fils dans la foulée. L'ennui, c'est que le couple parental a fait montre d'un comportement bien trop conciliant envers l'envahisseur au goût de certains (qui en faisaient d'ailleurs de même) et la famille Vassivière se voit exclu progressivement du cercle mondain local, ce qui diminue les chances de faire un beau mariage en restant dans la région.
La mère prétexte alors une mauvaise santé et part en cure dans le Puy-de-Dôme (à Saint-Nectaire, plus exactement), suppliant ses deux fils de l'accompagner. Tout trois séjournent plus d'un an dans la ville thermale, où la mère accomplie la mission qu'elle s'était fixée.
Armand se marie, alors qu'il n'a pas tout à fait vingt ans, avec une dénommée Joséphine, de huit ans son aînée et dont les parents étaient pressés de se débarrasser. Il faut dire qu'en plus d'avoir un physique maladif, Joséphine est aussi d'une profonde bêtise. C'est justement pour sa bêtise qu'Armand a consenti à l'épouser. Il pressent déjà qu'aucune femme n'aura jamais d'intérêt à ses yeux, et celle-ci au moins a le mérite de ne pas se rendre compte le moins du monde du dédain qu'il lui porte ou de suspecter la moindre cachoterie de sa part.

Le jeune couple s'installe à Clermont-Ferrand, où habite la famille de Joséphine, en 1948. Le père de Joséphine, le principal industriel de la région, trouve à son gendre un poste de directeur d'usine. Mais ce travail ennuie très rapidement Armand, qui trouve pour le pimenter un petit jeu : celui de surveiller de loin ses employés et de surgir devant eux toujours au moment le plus inopportun. Il se consacre d'ailleurs tant à ce divertissement qu'il s'attire la haine de ses travailleurs et que les affaires de l'usine en pâtissent. Il finit par se faire renvoyer par son beau-père en 1956.
Pour ne pas rester sans emploi trop longtemps, il revient chez ses parents, avec sa femme. Armand prend alors la succession de son père à la gestion du vignoble familiale. Il a apprit de son expérience à Clermont-Ferrand à ne plus faire la part belle à ses travers voyeuristes et dirige l'exploitation avec succès.
Profitant des affaires à nouveau fleurissantes des Vassivière, Raymond, l'homme qui avait hébergé Armand durant la guerre, insiste pour que son cadet, Jean, qui se retrouve dans l'incapacité d'aider à la ferme suite à un accident de travail, se voit donner un travail sur le domaine viticole. Armand, bien que l'idée lui déplaise au plus haut point, ne peut refuser et Jean se retrouve donc à Gardignan en tant que représentant commercial.

Les années passent et le mariage d'Armand reste toujours infécond. Armand convainc sa femme que c'est à cause de la santé fragile de celle-ci qu'ils ne peuvent avoir d'enfants et qu'il n'y a aucun rapport avec le fait qu'il ne le touche jamais. Joséphine, que tous savent trop... naïve pour mentir, persuade à son tour la ville entière que son ménage est heureux, malgré sa stérilité, et tout à fait normal (si tant est qu'il existe une normalité dans ce domaine).
L'abstinence n'est cependant pas au menu d'Armand qui profite d'assez nombreux voyages d'affaires en compagnie de Jean pour fréquenter des prostituées. Plus les années passent, et plus il se rend compte que ce ne sont pas dans les femmes qu'il "besogne" qui lui plaise mais la présence de Jean s'adonnant au mêmes affaires à l'arbre voisin. Ses efforts pour réprimer ces envies s'avèrent vains et n'ont pour seul effet que de le frustré chaque jour davantage. Les dizaines d'années de frustration commençant à s'accumuler, il lui devient impossible même de se contrôler.
Un soir de mi-août 1976, dans une petite chambre d'hôtel à Lyon, Armand finit par violer Jean, le bras en moins de celui-ci réduisant notoirement sa capacité à se défendre. Horrifié de son acte... ou plutôt à l'idée que cela se sache, Armand décide de tuer sa victime. D'abord complètement paniqué, il se ressaisit rapidement et analyse la situation de manière froide. Il cache le corps de Jean dans les vieilles catacombes d'une église désaffectées, efface toute trace de lutte sur les lieux du crime, et disparait dans la nature.
C'est suite à ces entre-faits qu'Armand change de nom et s'accommode d'une vie de mendicité. Après tant de temps à vivre avec une femme qu'il n'a eu de cesse de l'exaspérer et à bien réussir dans un travail qui l'ennuie, vivre à nouveau seul et indépendant lui parait être une véritable bénédiction, d'où le nouveau nom qu'il se choisit, Bénédict.

Les catacombes, ayant servi de tombeau à ses méfaits, servent également de refuge à un Nosferatu, qui apprécie peu cette intrusion. Celui-ci se met alors en tête de se venger, mais étant humaniste sur les bords, il n'entreprend rien de bien terrible, seulement quelques mauvais tours. Bénédict, qui vit en clochard dans le centre ville de Lyon, subit alors pendant presque un an les farces du Nosferatu. Parfois, ce ne sont que des voix qu'il entend tandis qu'il se croit seul lui dirent "Je sais ce que tu as fait. Bouh! Le vilain meurtrier!", d'autre fois ce sont des morceaux de cadavre qui apparaissent soudainement dans les cartons où il dort... Face à ces situations, Bénédict adopte toujours la même attitude, agacé mais non moins rationnel, ce qui lui attire une forme de sympathie de la part de son harceleur. Le Nosferatu se risque même à se montrer, d'abord à visage dissimulé puis sous son véritable aspect. Constantin Bressac, puisque c'est ainsi que ne Nosferatu se nomme, convainc Bénédict d'entrer à son service, ce que ce dernier accepte sans trop se faire prier, trop heureux de pouvoir s'adonner à l'un de ses passes-temps favori : le voyeurisme, et d'en tirer en plus bénéfice.
Quelques années passent ainsi, durant lesquelles Bénédict et Constantin n'entretiennent au plus que de bonnes relations de travail. Mais Bénédict commence à faire vieux. Une petite cinquantaine d'années, ce n'est pas encore un âge très avancé pour un homme normal, mais à vivre dans la rue, dans le froid, la faim, la fatigue et l'alcool, la vieillesse se fait sentir plutôt. Après une hésitation de quelques mois, Constantin choisit de faire de son serviteur l'un de ses frères dans la malédiction de Caïn. L'Etreinte se fait une nuit de fin septembre de l'année 1981, à Lyon.

Bénédict prend du temps à se faire à sa nouvelle apparence. Certes, il n'était pas vraiment beau du temps de sa vie de mortelle, mais rien à voir avec ce qu'il est désormais. Dans les tous premiers temps de son existence vampirique, il vit totalement reclu dans les catacombes-refuge de son Sire, avec pour compagnie les squelettes et les rats. Bénédict développe ainsi une certaine affection pour les rats et en domestique souvent un ou deux pour les garder toujours avec lui. Qu'importe que le rat soit mâle ou femelle et qu'importe qu'il soit le trentième du nom, Bénédict appelle toujours ses rats de compagnie Joséphine, en hommage à son épouse, et Antoinette, en hommage à sa mère.
Que son Infant ne fréquente personne n'inquiète que peu Constantin, qui se soucie bien plus de devoir ramener la nourriture à domicile en évitant toute infime infraction à la Mascarade, sans quoi Bénédict ne se nourrirait pas. C'est que, question de principe, Constantin ne tue pas, pas même ses ennemis. Il faut dire que ses ennemis sont pour la plupart des pontes de la Camarilla qui savent qu'il en sait trop à leur sujet. Au moins, Constantin parvient à faire adopter cette politique personnelle à son Infant.
Après deux ans d'isolement, Bénédict se décide tout de même à remettre le nez dehors (puisqu'il lui reste au moins un nez comme vestige d'apparence humaine). Dès lors, il apprend sur le terrain auprès de son Sire. Et il apprend bien plus que de chasser sans se faire prendre ou à éviter de se jeter dans la gueule de l'Inquisition. Son Sire lui transmet tous ses petits trucs et surtout lui inculque sa philosophie. La Mascarade? Nécessaire à la survie, avec une tête comme là leur en tout cas. La Camarilla? Des fourbes et des imbéciles, mais ils sont une suffisamment bonne protection pour mériter qu'on les suive... à distance, de préférence. Les humains? De bons voisins, il y a toujours de quoi s'amuser à leurs dépends. Dieu? Bah, celui-là n'aime personne d'autre que lui, il faut être masochiste pour suivre Sa voie, et que pourrait-on offrir de mieux à un masochiste que de le torturer? Etc, etc, etc.
Bénédict reste les vingts premières années de sa non-vie auprès de son Sire jusqu'à ce que vienne le moment où tous deux jugent qu'il en a apprit suffisamment. Depuis, Bénédict est un constant mouvement. Il vit trois mois à Roanne, huit à Toulon, cinq à Marseille, quinze à Perpignan... Même s'il vit dans les sous-sols, il n'en est pas moins regardant sur la qualité de son cadre de vie. Les égoûts assez à sa convenance pour songer s'y installer plusieurs années sont loin d'être monnaie courante.

Fin 2007, Bénédict s'installe à Chartres. Comme à son habitude, après les deux mois nécessaires pour se trouver un refuge acceptable, il entreprend de faire plus ample connaissance avec la ville et ses habitants. Une nuit de janvier 2008, il assiste discrètement à un bris de Mascarade de moindre envergure de la part d'un jeune Brujah, affilié à la Camarilla. Ce dernier a laissé involontairement libre court à sa Bête, lors d'un combat de rue auquel il participait et ce de façon peu glorieuse (en résumé : il se faisait botter les fesses et l'assistance se foutait de lui). Presque toute l'assemblée, constituée d'une petite quinzaine d'individus, périt sous les coups frénétiques du jeune Brujah. Seul survit un jeune homme, sauver in extremis par Bénédict en personne, non par compassion, mais pour calcul. Un témoin est toujours le bien venu.
Cet homme que le Nosferatu sauve, bien que répugné par l'aspect de son bienfaiteur, fait preuve d'une profonde reconnaissance. Il insiste d'ailleurs tellement pour remercier Bénédict que le vampire en fait son serviteur (quoiqu'il ne l'ai jamais surnommé ainsi, et qu'il préfère toujours l'appeler comme "son allié"). Ce jeune homme de 27ans, Eddy, raconte petit à petit sa vie à son maître. Comment, enfant de la DDASS, il a choisit de s'exclure lui même de la société avant qu'elle ne l'exclue; comment il a vécu dans la rue, en gagnant un peu d'argent en faisant des paris clandestins sur des combats de coqs, de chiens, ou d'hommes; comment il s'est toujours douté que les vampires et autres créatures existaient à force d'entendre les histoires des gens comme lui, putes et clodos, toujours dehors et sans défense durant la nuit... Ils finissent par se lier d'une forme d'amitié, ou de sympathie plutôt. Et c'est cette sympathie qui pousse Bénédict à quitter Chartres l'année suivante.
Le nouveau-né Brujah, que Bénédict n'a jamais connu que sous le nom de Konrad (et trouvant d'ailleurs la première syllabe particulièrement pertinente), n'est autre que l'Infant du Préfet de la ville. Et, bien que Bénédict ne soit jamais servi du petit incident de Mascarade contre Konrad, le Préfet s'est mis en tête de couper court à cette éventualité, tout d'abord en poussant le Nosferatu à la faute, puis, devant le manque de succès de cette première approche, en éliminant tout simplement toute preuve de l'affaire. Préférant garder Eddy en vie, Bénédict opte donc pour la fuite vers des égoûts plus cléments, emmenant son serviteur avec lui. Pour mieux se fondre dans la masse des sans-abris, direction : Paris.

Relations avec les autres:
- Amis : Le Nosferatu ignore ce qu'est l'amitié. Il apprécie les gens, ou non, mais n'a jamais d'attaches plus profondes avec qui que ce soit.
- Amour : De même que pour l'amitié, Bénédict est incapable d'amour. Sauf que pour le coup, il trouve ça tout aussi bien.
- Ennemis : Son seul ennemi à s'être déclaré comme tel est Konrad, nouveau-né Brujah. Cela ne veut pas dire qu'il n'en a pas d'autres. Quant aux ennemis de la Camarilla, il ne les considère pas comme des ennemis à titre personnel, au pire, ce sont des adversaires.

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[Vampire] Bénédict Vassivière Empty Re: [Vampire] Bénédict Vassivière

Message  Ancien Ven 20 Mar - 22:46

Par les pouvoirs qui m'ont été confiés, moi, Ancien d'entre les Anciens, autorise Monsieur Bénédict Vassivière, à franchir les portes de Paris.

N'oublie pas d'ajouter ton avatar.

Bienvenue et bon jeu.

Ancien
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