[Vampire] Morgane Gautier

[Morgane Gautier]

I – Identité

Nom : Gautier
Prénom : Morgane (son vrai prénom est Blanche, mais elle ne utilise plus depuis des années)
Surnom : La Fée Morgane ou Pandore
Date et lieu de naissance : Le 13 Décembre 1883 à Lyon
Age réel: 126 ans
Date de l'étreinte: en Septembre 1910 à l'âge de 27 ans
Age vampirique: 99 ans
Race : Vampire
Secte : Le Sabbat
Clan : Lasombra
Humanité : 3/10
Nature et attitude : Organisateur / Prédateur
Disciplines acquises : Obténébration (1) [Jeux d'Ombre]- Domination (1) - Puissance (1)
Sire: Armand Lecomte (décédé)
Serviteur: ---
Statut : Néonate Lasombra et Priscus du Régent, ou à défaut du Cardinal.
Fonction : Femme d'affaires au Quartier de la Défense

II – Descriptions, Histoire & Relations

Description physique: Que dire sur la plastique de Morgane... Elle est parfaite et seulement par son physique, elle aurait pou faire une merveilleuse Toreador... Mais ce fut loin d'être le cas.

Cette belle femme et d'une taille assez grande, mesurant près d'1m75, pour 60 kg. Elle arbore donc une silhouette svelte et athlétique, donc la musculature est finement travaillée mais qui laisse tout de même des formes généreuses composées sa poitrine et ses fessiers, ce qui ne laisse rarement les hommes indifférents. Sa peau est légèrement hâlée, du au climat de la vallée du Rhône dans lequel elle a grandit.

Son visage est dessiné avec des courbes et des arrêtes qui s'accordent parfaitement avec son corps. Ses yeux en amande sont d'un vert hypnotisant, mis en valeur par de longs cils noirs qui lui donne un regard de prédateur. Ses lèvres pulpeuses à souhait sont légèrement rosées au naturel, quand elle ne les maquille pas, mais avec ou sans artifice, tous les hommes rêvent d'y goûter au moins une fois dans leur vie. Ses cheveux sont généralement longs, soit bruns, soit noirs, soit raides, soit ondulés. Cela dépend du moment et de ses envies.

La plupart du temps, elle est habillée en femme d'affaires... portant ainsi tailleurs et robes avec grande élégance.

Description psychologique: Morgane a beau avoir un corps de rêve, elle n'en reste pas moins une femme fatale. Elle aime jouer de ses atouts pour arriver à ses fins, parfois les plus viscieux et les plus tendancieux. Les hommes? Elle les prends, en use et en abuse, et profite de leur faiblesse charnelle pour s'en nourrir, souvent jusqu'à les tuer. Elle aime le goût de la lie, à savoir les dernières gouttes de sang. Mais depuis qu'elle a donenr l'Amarante à deux Ventrues, elle évite de les achever... surtout qu'il s'agit la plupart du temps de ses collègues de travail.

Mis à part le côté charnel, Morgane n'a pas peur de diabler les vampires qui se mettent en travers de ses objectifs personnels. Son Sire, le Prince et le Sénéchal de Lyon... Elle n'a que faire des conséquences que celà pourrait avoir.

Elle n'a quasiment confiance en personne... strictement personne, et de ce fait, elle ne souhaite avoir aucun ami. Des connaissances oui, surtout si cela peut lui être utile pour atteindre un but qu'elle s'est fixé, mais quand elle a terminé ce dont elle avait à faire, elle coupe les ponts sans remord. C'est une fine manipulatrice, usant de la Domination pour pour lui faciliter la tache, notamment quand elle n'a pas envie de se prendre la tête.

Morgane était un véritable caméléon. Elle est arrivée durant très longtemps à se faire passer pour une Ventrue au sein de la Camarilla de Lyon... et elle ne gênera pas de recommencer si on lui redemander. Elle adore espioner ses misérables Camaristes froussards et leur briser dans leur dos toutes leurs influences sur le monde des mortels unes à unes, sans qu'ils s'en rendent compte.

Histoire: Tout commença à la fin du XIXe siècle dans la belle cité de Lyon.
C'est un soir de décembre en l'année 1883 que la petite Blanche Gautier vu le jour dans la maison familiale située à la place des Terreaux, à côté de l'Hôtel de Ville et du Palais des Arts.

Durant les 27 année de sa vie de mortelle, Blanche grandit dans une famille d'aristocrate plutôt bien vu, se qui lui permit de recevoir une éducation digne de ce nom. Littérature, arithmétique, arts... tout y passa. Elle se régala à apprendre avec son père le b.a. BA de la finance, bien que pourtant ce milieu était essentiellement réservés à la gente masculine, mais l'homme ne put malheureusement que la remettre dans le droit chemin de la condition des femmes à son époque.

La jeune femme, frustrée, commença alors à éprouver un sentiment de mépris pour cet homme qui était son père et qu'elle avait toujours respecter, Si bien qu'un soir, alors que celui-ci rentré de son travail, elle l'attendit au coin d'une ruelle dans laquelle il avait l'habitude de passer... et elle le poignarda, lui perforant ainsi la majeure partie de ses organes vitaux. Le père observa avec un air d'incompréhension, lisant clairement dans le regard de son enfant une rage et une haine farouche qui brûler dans le verts de ses yeux. L'homme, agonisant, s'écroula et s'étouffa dans son propre sang... Blanche venait de perdre son innocence, les mains souillée du meurtre de son père.

Subitement horrifiée par le crime qu'elle venait de faire, elle courut à travers les rues, traversant la place des Terreaux, remontant l'un des ponts qui traversaient la Saône, et se rendit à la Cathédrale Saint Jean, au pied de Fourvière. Elle se rua dans le premier confessionnal qu'elle trouva, afin de se laver de ce pêché... mais ce qui l'attendit fut bien pire...

L'Evêque releva la tête, fixant ainsi Blanche de ses yeux rouges. La jeune femme, apeurée recula, sans avoir malheureusement le temps de s'enfuir. L'homme la saisit par le cou et l'attira à elle. Elle tenta bien de se débattre, alors que deux canines acérés s'enfoncèrent dans sa jugulaire, la vidant ainsi de son essence vitale... puis, un liquide chaud coula le long de sa gorge, accompagné de spasme et de convulsions... puis le néant...

Soudain, Blanche se réveilla et se redressa en position assise. Elle était dans sa chambre et la fenêtre claquait. Elle se leva et alla la fermer. Ce n'était qu'un cauchemar... Un simple cauchemar... Elle s'avança jusque à la coiffeuse, trempant ses mains dans la vasque remplie d'eau et se rafraichit le visage. Elle récupéra une serviette juste à côté et se regarda dans le miroir... sauf qu'elle ne vit rien d'autre que le mur derrière elle... Aucun reflet de son visage n'était visible... La serviette lui tomba des mains, et, terrifiée, elle se jeta dans son lit, sous les couvertures, fermant les yeux de toutes ses forces et se disant que ce n'était qu'une hallucination et que ça ne pouvait être réel...

Mais soudain, la faim se mit à la tirailler. Blanche sentait ses forces décroitre. Elle se leva, évitant de croiser de nouveau le miroir de la coiffeuse et rendit à la cuisine. Elle attrapa un bout de pain qu'elle dévora... mais le recracha aussi sec dans l'évier, vomissant par la même occasion. Elle se dit qu'il devait être ranci. La jeune femme tenta autre chose : une pomme. Mais là aussi, elle n'en trouva que pur dégoût. C'est alors qu'une douce odeur parvint à ses narines... accompagné d'une douce mélopée... celle du sang qui pulsait lentement dans les artères de quelqu'un. Blanche se laissa guider par la musique envoutante de ce battement de coeur... et arriva dans la chambre de sa mère. La jeune femme s'interrogea un instant, mais sa faim prit le dessus... Elle s'approcha du lit de celle qui l'avait enfanté jadis, sans un bruit, et planta ses canines acérées dans la gorge de la femme, la vidant ainsi entièrement de son sang...

Une fois sustenter, Blanche se releva, couverte de se liquide écarlate, et terrifié par l'acte qu'elle venait de commettre, elle laissa choir la dépouille de sa mère sur le lit et s'enfuit à tout jamais de chez elle. Elle courut à travers les rues de Lyon, retournant à la Cathédrale Saint Jean, quand soudain, derrière elle, une voix grave s'éleva.

"As tu bien mangé mon enfant?"

La jeune femme se retourna et aperçu l'homme aux yeux rouges. Elle fit un pas en arrière, se collant contre la lourde porte d'entrée.

"Qui êtes vous... et que me voulez-vous...
- Je suis Père Thomas... Mais pour toi, je serai Armand Lecomte, ton Sire.
- Mon Sire? Je ne suis sous les ordres de personne! C'est bien clair?!"

L'Evêque s'approcha de la jeune femme, porta sa main à son cou et la souleva d'une vingtaine de centimètres du sol.

"Tu es mon Infant, et je suis ton Père désormais. Tu me dois le respect, et le fait de t'avoir donner l'immortalité.
- L'immortalité?
- N'as tu point remarquer cette absence de reflet dans le miroir? Et cette envie sanguinaire qui te ronger? Tu es une Vampire... et pas n'importe qu'elle vampire! Une Lasombra du Sabbat.
- HERESIE!
- Oui... oui... Bien des gens avant toi on dit cela... Mais à présent, assumes ce que tu es!"

Il la lâcha et Blanche tomba lourdement à terre. Elle tenta de s'enfuir, mais de longs tentacules d'ombres foncèrent sur elle et bloquèrent toutes les issues possibles.

"Le jour va se lever mon enfant... Et tu ne supportera pas la clarté de l'astre solaire..."

Blanche tira comme une furie sur la poignée de la porte et parvint à l'ouvrir, mais au première lueur de l'aurore, elle fut pratiquement aveuglée et cette lumière, bien que faible lui brula la peau. Elle referma la porte et se laissa glisser au sol.

"Bien. Maintenant, passons aux choses sérieuses, veux-tu?"

Quatre années passèrent. Blanche resta dans l'enceinte de la Cathédrale Saint Jean, entre la sacristie et la bibliothèque. Elle put parfaire son éducation vampirique, apprenant les racines des fondements du Sabbat, notamment du clan Lasombra, et ce qui l'étonnait toujours, c'est que ce Clan était étroitement liée à la création de l'église et de ses cultes religieux...

Plus le temps passé, plus la jeune femme perdit de son innocence, et elle préféra changer de prénom au profit de Morgane. Blanche ne lui correspondait plus vraiment, vu que ses mains étaient déjà souillés par bien des meurtres. Quand elle se nourrissait, elle avait tendance soit à achever ses victimes lorsque la fringale était petite... sinon, elle les vidait jusqu'à la lie.

Entre les deux guerres mondiales, la belle Lasombra réussit à infiltrer l'Inquisition de Lyon. L'avantage, c'était que leur Quartier Général était à la Cathédrale de Fourvière... juste au dessus de Saint Jean. Sauf que rapidement, tous les membres de chasseurs furent tués et réduits à néant. Après la libération de la ville à la fin de la deuxième guerre mondiale, Morgane continua le nettoyage des quelques inquisiteurs restants, surtout ceux venus d'ailleurs.

Vers les années 60, le quartier des affaires de la Part-Dieu fut créé. La jeune femme trouva une place dans une grande société. Enfin, son rêve de travailler dans les finances se réalisait. Elle n'eut d'ailleurs point trop de mal à se faire passer pour une Ventrue fraîchement arrivée sur Lyon et intégra la Camarilla... du moins, l'infiltra au compte du Sabbat.

"Seigneur ce que les Camaristes peuvent être niais!
- Ca, je t'avais prévenu mon enfant.
- Ils n'ont toujours pas réalisé que je n'étais pas l'une des leurs, alors que ça fait plus de trente ans que je traine avec eux tout de même.
- Achèves ton oeuvre. Maintenant que leur confiance est acquise, ils ne se douteront plus de rien venant de toi...
- Mais avant, j'ai autre chose à terminer..."

Morgane plongea dans une ombre à côté d'elle, et en ressorti juste derrière son Sire à qui elle donna l'Amarante sans la moindre once de remord.

"J'avais prévenu que je ne supportais pas qu'on me donne d'ordres pourtant..."

Elle se délecta des dernières gouttes de sang qui lui restait sur les doigts et au coin de ses lèvres avant de se rendre au palais camariste. Là, elle tua sans pitié les pauvres goules qui se mirent en travers de son chemin et diabla le Sénéchal et le Prince, tous deux du clan des Roys. Après avoir enfin atteint son objectif, elle quitta définitivement Lyon, sa ville natale, et prit le large vers la capitale.

Du début des années 90 à aujourd'hui, Morgane continua son chemin dans la secte du Sabbat. Elle trouva un boulot plus que correct dans le Quratier de la Défense dans le centre de Paris, et adore séduire les hommes pour les attirer dans son lit... et pour se sustenter de leur liquide vital avec leur ébats. Elle tenta de ne plus les tuer, probable résidu d'une âme Ventrue diablée, sachant qu'il s'agissait en grande partie de ses collègues de travail ou de victimes qu'elle avait l'occasion de rencontrer en soirée.

Morgane n'est toujours pas du genre à se faire des amis... et bien qu'elle ne s'entend pas si mal avec Justine Leclaire, le Cardinal en place, dont elle est la Priscus, son conseiller quand le Régent n'est point là, elle ne supporte toujours pas qu'on lui asseigne le moindre ordre.

Relations avec les autres:
- Amis : Elle s'entend avec Justine Leclaire pour le bien de leur Secte, mais n'a aucun amis.
- Amour : Elle n'a que faire de ce sentiment futile et ne préfère pas s'encombrer avec les hommes. Ces derniers ne sont que de la chair à consommer.
- Ennemis : Tout le monde, vu qu'elle ne fait confiance à personne.

III – Vous

Double compte: Angeline DeLassare (oui... encore...)
Personnalité sur l'avatar: Angelina Jolie

[Ancien]

Par les pouvoirs qui m'ont été confiés, moi, Ancien d'entre les Anciens, autorise Mademoiselle Morgane Gautier, à franchir les portes de Paris.

Bienvenue et bon jeu.